Déjouer la fatalité

Pauvreté, familles, institutions

Dans une société libérale qui valorise l’initiative personnelle et la responsabilité individuelle, les inégalités sociales sont susceptibles d’être interprétées comme le reflet des mérites de chacun. Pourtant, la persistance de la pauvreté, au-delà de ses variations cycliques au fil du temps, démontre bien que nous avons affaire à un problème collectif qui révèle les fondements inégalitaires de l’organisation sociale. L’histoire de la société québécoise est profondément traversée par cet enjeu de justice sociale.

Cette cyberexposition porte sur le « moment institutionnel » de cette histoire. Entre le début du XIXe siècle et les années 1930, on assiste ici comme ailleurs au développement d’un important réseau d’institutions privées et publiques de prise en charge de la pauvreté, de la maladie et de la déviance : prisons, écoles de réforme, crèches, orphelinats, hospices, asiles, refuges, hôpitaux. Ces institutions, malgré leurs différences, participent à un même mouvement de recours à l’internement, donc de la mise à l’écart volontaire ou contrainte des personnes les plus vulnérables.

Les villes du Québec ont été grandement marquées par ces nombreuses institutions qui font aujourd’hui partie de leur riche patrimoine architectural de pierres grises. Cette cyberexposition vous fera découvrir celui-ci et les raisons de son développement. Elle vous invite aussi à regarder au-delà des murs afin de faire sortir du silence et de l’oubli les personnes considérées, à l’époque, comme indigentes, malades, folles, dépendantes, déviantes, délinquantes, incapables ou tout simplement paresseuses…

Introduction

 

 

 

criminalité

 

 

 

Délinquance

 

 

 

Enfance

 

 

 

maladie

 

 

 

folie

 

 

 

vieillesse

 

 

 

chômage

 

 

 

Conclusion