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A Troubled Legacy
Growing Up in an Orphanage
Yves Lafleur was born in the early 1940s in Saint-Sauveur-des-Monts, north of Montreal. He had an older brother, and they both grew up partly in the care of child welfare organizations and partly with members of their extended family. When their father was committed to the Saint-Jean-de-Dieu Asylum, their mother was thrown into poverty. As a result, her two boys were placed with Quebec charitable institutions. Yves lived at the Saint-Jérôme Hospice in the Laurentian Mountains, as well as at the Saint-Arsène orphanage in Montreal. He also spent a few summers at the Saint-Arsène vacation camp in Contrecoeur.

Growing Up in an Orphanage During the 1940s and 1950s Yves Lafleur’s recollectionsduring an interview with Cory Verbauwhede, with the collaboration of Lucie Dagenais; excerpts selected by Caroline Robert and Cory Verbauwhede; text by Caroline Robert, 2021, Centre d’histoire des régulations sociales.
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Women Behind Bars (1983)

“Les femmes en prison,” special feature, La vie en rose, no. 10, mars 1983, Service des archives et de la gestion des documents, Université du Québec à Montréal, La vie en rose magazine fonds.
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Excerpt (in French)
L’histoire de Danielle D.
De 13 à 18 ans, j’ai été « en dedans ». Comment vous expliquer ? Je suis née « illégale ». Ma mère est originaire de la Côte-Nord et elle s’est toujours débrouillée seule avec nous autres. Quand j’ai eu cinq ans, elle est allée vivre avec mon père pour nous donner, à ma sœur et moi, une sécurité qu’en fait on n’a jamais eu. […] Un jour – j’avais à peine 13 ans – j’ai décidé de lâcher l’école. J’m’ennuyais pour mourir. Ma chum et moi, on est parties en Ontario pour faire le tabac. […] Mais après deux semaines, on nous a soupçonnées d’un vol qui s’était produit dans un motel. On nous a descendues à Montréal dans un centre de dépannage de jeunes. Là-dedans, t’as toutes sortes de monde, pas juste des délinquantes, beaucoup de cas de protection surtout. Si j’avais pu rester là, les choses auraient peut-être été différentes pour moi. On était pas si mal, on nous laissait assez libres de nos mouvements. Toujours est-il que le soir de l’Halloween, on est allées dans un party. Le lendemain, j’me suis retrouvée devant deux détectives parce qu’une fille avait raconté que moi et une autre avions couché avec des gars. C’était pas vrai mais on nous a accusées de « conduite immorale ». j’savais même pas ce que ça voulait dire ! C’est là que le trouble a commencé pour vrai. On m’a amenée au Centre d’accueil féminin tenu par les Sœurs du Bon Pasteur, rue Hôtel-de-Ville à Montréal. Ça c’est la vraie prison ! Tanguay à l’air d’un hôtel à côté de ces endroits-là.
The Insane Cry Out for Help
Jean-Charles Pagé’s Account of His Experiences at the Saint-Jean-de-Dieu Asylum

Jean-Charles Pagé, Les fous crient au secours! ! Témoignage d’un ex-patient de St-Jean-de-Dieu (Montreal: Éditions le Jour, 1961).
Jean-Charles Pagé’s book had a huge impact when it was published in 1961. It shares his thoughts on some of the situations he experienced or witnessed. This first excerpt describes how he felt following a visit from his wife.
Excerpt (in French)
Tout comme ma femme, je me demande si cet hôpital garde des fous ou soigne des malades mentaux …
À distance, je la vois présenter la carte d’identité. Elle franchi la grille, cette frontière entre le monde libre et celui des fous. Et je ne peux m’empêcher de constater la cruauté de cette société moderne, qui se dit civilisée, quand je sais comment sont traitées 6 000 personnes vivant sous un régime de dictature, quand je constate que, sous le paravent de la charité chrétienne, on traite comme des prisonniers des êtres humains qui n’ont pour toute culpabilité que d’être de ce côté-ci de la barrière, malades et méconnus…
Pourquoi sommes-nous considérés comme les déchets de la société ? Pourquoi sommes-nous les affligés que l’on accable ?
This second excerpt recalls a discussion regarding patients’ clothing between a patient named Tom and a staff member.
Excerpt (in French)
(Tom) C’est ça. Envoyez notre linge personnel chez nous pour nous imposer ensuite les vieilleries de tout le monde.
(Membre du personnel) T’es pas le premier ministre, non !
(T) Je ne suis pas le premier ministre. Je suis tout de même assez fin pour me rendre compte que ce costume ne me convient pas. Qu’aurais-je l’air, là-dedans ?
(M.P.) Fais pas le frais !
(T) Je ne fais pas le frais. C’est déjà assez malheureux que les pauvres indigents soient obligés de circuler dans ces nippes du temps de mon grand-père. Moi j’ai du linge personnel et je tiens à m’en revêtir.
(M.P.) Puisque je te dis qu’il est chez vous, il n’est plus ici. Prends celui-là et va-t’en.
(T) Non je ne m’en irai pas. Vous prenez plaisir à nous habiller en fous pour rire de nous. C’est tellement plus facile, pour vous, de vous débarrasser de notre linge que d’être obligée de l’entretenir. Vous nous habillez en fous, vous nous commandez comme des fous et les ordres se multiplient : balaie, lave les planchers, lave les vitres ! Si nous avons le malheur de dire non, vous avez une menace toute prête : « Je vais te faire mettre en blanc » (faisant référence à la jaquette blanche d’hôpital)
(M.P.) Tu n’es pas pire que les autres. Tout le monde travaille ici.
(T) Oui, tout le monde, à part ceux qui sont payés pour le faire. Ça vous embête qu’on s’en rende compte…
(M.P.) Fais bien attention à ce que tu vas dire, Tom. Tu peux goûter à la cellule.
(T) Je le sais. La cellule, la camisole, en blanc, les salles-en-arrière, c’est tout ce que vous savez dire. Vous avez le haut du pavé, et vous utilisez la menace. Toujours la menace. À ce régime, fou ou pas fou, on finit par le devenir !
The Madhouse

Jean-Charles Pagé, “La prison des fous,” Le Magazine Maclean,vol. 1, no. 7 (September 1961), pp. 12-15. 12-15
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The Duplessis Orphans
Jean-Guy Labrosse Describes His “Bitch of a Life”
Three years after Les fous crient au secours! hit bookstores, Éditions le Jour published Ma chienne de vie, autobiographie d’un orphelin, by Jean-Guy Labrosse. The author was an “illegitimate” child who spent more than 23 years of his life in an institution. The first public statement by a Duplessis orphan, Labrosse’s account had an impact similar to that of Jean-Charles Pagé’s book.

Jean-Guy Labrosse, Ma chienne de vie, Autobiographie d’un orphelin, Éditions le Jour, 1964.
In his own words, Jean-Guy Labrosse described his lifelong journey through Quebec’s network of social institutions. In the preface, the publishers explained how they were careful to retain the author’s “rapid-fire slang” (joual sonique) as a “reflection of the education provided to a ward of the state.”
Excerpt (in French)
Je sui né à la crèche Dyouville et jai passé ma vie renfermé jusque à l’âge de 23 ans et 9 mois et 19 jour. De la crèche que j’ai été j’ai eux plusieur tipe enbandonné comme mois et qui pouvais pas faire grand chose tans que personne viendra à leur leur secour.
A l’age de huit ans jai commencé ma promière année. Durant que nous prenions la récréation je jouais dans le sable et avec des bebelle et aussi je fesais de la tropèze et de l’amérégourant et l’hivert nous passion l’hiver en dedans car les Soeur avais peur que nous tombions malade.
L’été suivant qui est venu les Soeur son venue à moi pour me dire que j’étais trop vieux pour resté. Il fallait que je me prépare pour transferré à côte de Liesse. Javais 9 ans quand jai partie dela. Je veux parler Lécole Notre Dame de Liesse s’étais en 1948 dans le mois d’aôut.
In this second excerpt, Jean-Guy Labrosse describes his transfer to the Mont-Providence Institution in Rivières-des-Prairies. At the time, it specialized in housing “mildly deficient” children.
Excerpt (in French)
Quand la journée est venu pour mon dépard jai demandé à mon officière pour qu’elle raison je partais de la pour allez ailleurs elle ma dit quand tu es rendu à l’âge que tu est supposé de qu’itté sette maison-la on vous anvoye dans d’autre batisse qu’il vous prand encard pour une couple d’année […] nous sommes arivé pour iresté de nouveaux nous avon passé par la procure et il nous in indiqué notre nouveau département randu-la le non de notre nouveau département étais la salle St-George. La nouvelle sœur qu’il étais oficière de la étais Sœur Gaston. La Sœur nous avois donnez l’ordre de sortie dans la cour avec les gardien nous avon partie avec le gardien et nous avon été dans la cour et jai dit au gardien que çafait la promière fois que je sortè en quatres murs quand je me suie dit en moi même que jai jamais resté enfermé avec des mur comme cela. Jai demandé aux gardien pourquois il nous on fais un cour de quatres mur la ses pour ceux qu’il cévadais dela
While institutionalized, Jean-Guy Labrosse suffered numerous instances of both physical and sexual abuse. In this final excerpt, he describes the electroshock treatments that the institution’s doctors required him to endure.
Excerpt (in French)
Sur tous les qu’estion qu’il [les docteurs] mavais posé javais pas répondu. Je lavais dit à un demais amie que même je passerai à lasamblé des médesin que josseraipas de mouvrir la bouche. Ses la mon nouveau amie mavais avertie que çi tu réponpas aux qu’estion il vont vous passez aux chocs. Pour moi je le crayais pas pour commancé mes il a eu raison card le Docteur Larue me confiscais sur mon dossier l’électro-chocque. […] une fois les placque étais posé je navais urlez uncoue card javais sentie le choque et ses pareille comsit on ce fesais électrocuté par des fils à haute tension card ça sonnais et tu étais pas trois seconde réveillier que tu étais déjà enconsiant. Et ses la une fois réveiller jai été vert le médesin et jeluie avais dit que javais pas debesouin de ce traitement et que javais mon jugement en moi même et que je savais ceque je disais. Allard il me répondu que ses le Docteur Larue qu’il vous a mie sur ce traitement la et que jepeux pas faire qu’elque chose
The End of a Long Crusade

Louise Leduc, La Presse, 3 July 2001, p. A3.
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Excerpt (in French)
Interviewé chez lui hier au terme de neuf ans de lutte le porte-parole des orphelins de Duplessis, Bruno Roy, ne s’étonnait pas que la route ait été aussi longue. « Nous avions à nous battre contre trois pouvoirs : le pouvoir politique, le pouvoir religieux et le pouvoir médical. La lutte était vraiment inégale. »
Le dossier s’est enfin clos en fin de semaine quand les orphelins ont accepté l’offre de Québec. Chacun recevra 1000$ par année d’internement illégal en plus d’un montant forfaitaire de 10 000$. Au total, cela représentera 25 000$, somme qui ne sera en rien affectée par les honoraires d’avocats et de spécialistes en communication. En échange, les orphelins de Duplessis ont dû renoncer à toute poursuite contre l’Église.
The Last of the Duplessis Orphans Finally Receive Compensation

Louise Leduc, La Presse, 21 December 2006, p. A5.
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Transcript (French text)
Les derniers orphelins de Duplessis finalement indemnisés
Cinq ans et demi après tous les autres, un dernier groupe d’orphelins de Duplessis, laissé pour compte jusqu’ici sera indemnisé par le gouvernement du Québec. Une compensation de 15 000$ en moyenne leur serait versée.
Il s’agit ici de ces personnes aujourd’hui dans la soixantaine qui, sous le régime Duplessis, ont été hébergées à l’orphelinat agricole d’Huberdeau, village perché dans les Hautes-Laurentides. Obligés de travailler dans les fermes de la région alors que l’école, à l’époque était déjà obligatoire, ils sont nombreux à dire qu’ils ont par ailleurs subi maints sévices sexuels entre les murs de cette institution dirigée par les Frères de la Miséricorde.
Au total, entre 250 et 400 orphelins d’Huberdeau seraient toujours vivants.
En 2001, le gouvernement du Québec offrait une compensation moyenne de 25 000$ à chaque orphelin de Duplessis ayant reçu, dans son enfance, un faux diagnostic de débilité mentale. À l’époque, ce faux diagnostic – stratagème suggéré par le premier ministre Maurice Duplessis au cardinal Paul-Émile Léger – permettait aux communautés religieuses de toucher de plus grosses subventions par enfant, puisque l’État considérait alors que la prise en charge d’un tel (faux) malade était plus lourde. On n’éduquait donc plus ces enfants, avec pour résultat que plusieurs sont restés analphabètes.
L’entente de 2001 avait exclu d’emblée des centaines d’orphelins – notamment ceux d’Huberdeau – parce que le gouvernement considérait que leurs dossiers précis relevaient du cas par cas et non de sévices systémiques.
Pour le leader des Orphelins de Duplessis, Bruno Roy, c’était à prendre ou à laisser. L’entente a donc été signée et environ 1 000 orphelins en ont profité. Les exclus d’Huberdeau ont toujours crié à l’injustice.
En novembre 2005, Stéphane Bertrand, directeur du cabinet du premier ministre Charest, confirmait que des négociations étaient en cours depuis un an et demi pour corriger le tir concernant les orphelins d’Huberdeau. Le dossier progresse bien, disait alors M. Bertrand.
Hier matin, coup de fil au bureau de la ministre Michelle Courchesne, responsable du dossier. Où en est-on donc dans ce dossier ? Réponse de Valérie Grenier, attachée de presse : une annonce sera faite « en temps et lieu ». En temps et lieu, avant d’éventuelles élections ? « Je ne peux vous dire précisément », a répondu Mme Grenier, assurant qu’il n’était pas question de se faire de capital politique sur le dos des orphelins.
Le « temps et lieu » est finalement arrivé rapidement. Deux heures plus tard, on nous a indiqué qu’un communiqué serait envoyé, annonçant pour aujourd’hui la tenue d’une conférence de presse « relative au dossier de réconciliation avec les orphelins et les orphelines de Duplessis ». Jusqu’ici, il a toujours été question d’une indemnisation d’environ 15 000$ pour chaque orphelin d’Huberdeau, qui ont été institutionnalisés moins longtemps (cinq ans en moyenne) que les autres orphelins de Duplessis. Le montant exact devrait être confirmé aujourd’hui. L’entente de 2001 avait été précédée par des excuses officielles de Lucien Bouchard, au nom du gouvernement du Québec. L’Église de son côté, s’y est toujours refusée, jugeant qu’elle n’avait pas à porter de blâme dans cette affaire.
Residential Schools for Indigenous Children
Residential Schools: “We Lived Through Something Awful”

Gabrielle Duchaine, La Presse, 16 December 2015, p. A3.
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Excerpt (in French)
Le gouvernement n’a pas donné le choix aux parents. Le pensionnat, c’était obligatoire. « Ils sont allés chercher des enfants dans les bois. Ils les ont arrachés à leurs parents. Ils l’ont fait avec ma sœur », se rappelle l’ancienne infirmière. Il y avait 300 enfants à Maliotenam, 150 garçons et autant de filles. Lorsqu’ils arrivaient, on leur coupait les cheveux et on leur interdisait de parler leur langue maternelle. Élisabeth avait 11 ans. « Ils nous surveillaient tout le temps. Si on ne parlait pas en français, c’était les coups de règle. Ou ils nous envoyaient à genoux dans un coin. » Les récidivistes étaient enfermés dans ce qu’elle décrit comme une « pièce noire semblable à une cellule ». « On vivait dans la peur », dit-elle.
The Survivors Speak

Truth and Reconciliation Commission of Canada, The Survivors Speak: A Report of the Truth and Reconciliation Commission of Canada (2015).
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Excerpts
Feelings of shame complicated many parental visits. At the Amos, Quebec, school, Carmen Petiquay felt ashamed of her parents also.
“And I was ashamed of my parents because I was told Indians smell bad and they don’t talk, and I said to myself, ‘As long as they don’t come,’ ’cause I was ashamed I hoped they wouldn’t come because I, I hoped that they would come sometime. At, at one point my parents came and I was happy. I was pleased to see them, and I hoped that they would leave soon. Because it hurt so much to be taken away from one’s parents like that, and it hurts to say things about one’s parents and to be ashamed of them. I had believed because I was told that Indians smell bad and that they don’t wash. And my mother brought me an orange, and I kept the orange for the long time, I never even ate it, I kept it because it came from my mother. This is something that I now regret having thought that of my parents, that they smelled bad.”
Paul Dixon, who attended schools in Québec and Ontario, described life at residential school as one of unbearable loneliness.
You hear children crying at bedtime, you know. But all that time, you know, you know we had to weep silently. You were not allowed to cry, and we were in fear that we, as nobody to hear us, you know. If one child was caught crying, eh, oh, everybody was in trouble. You’d get up, and you’d get up at the real fastest way. Now, they hit you between your legs, or pull you out of bed by the hair, even if it was a top bunk, you know. Homesickness was your constant companion besides hunger, loneliness, and fear.
There Are Some Little Children Who Want to Be Found

Louis Blouin, Christine Tremblay et Benoit Roussel, Espaces Autochtones – Radio-Canada, 15 December 2021.
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Excerpt (in French)
Géré par l’Église anglicane et le gouvernement du Canada, l’Institut Mohawk est le pensionnat pour Autochtones qui a été le plus longtemps en activité au Canada, entre 1831 et 1970. Des enfants de plus d’une vingtaine de nations autochtones de l’Ontario, du Québec et du Grand Nord y ont été amenés de force et y ont subi des mauvais traitements. Entre 90 et 200 enfants le fréquentaient chaque année. Le pensionnat était surnommé le Mush Hole
ou le trou de la bouillie
, en référence à la mauvaise nourriture qu’on y servait.
From Charity to Social Law
In 1969, the Social Aid Act came into force in Quebec.

Radio-Canada, 9 December 2019.
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Excerpt (in French)
Le 17 avril 1960, l’émission Premier plan qu’anime Raymond Charrette nous fait voir un reportage extrêmement troublant sur la pauvreté au Québec.
Un extrait de ce reportage nous présente une famille qui compte 11 personnes. La mère nous explique comment se passe son quotidien. On comprend par ses confidences qu’elle peine à nourrir toute sa maisonnée, que les conditions d’habitation sont insatisfaisantes et stressantes et qu’elle n’arrive pas à joindre les deux bouts.
Le plus surprenant peut-être est que son mari travaille. Mais son salaire est loin de suffire pour combler tous les besoins. L’extrait se termine par une brève entrevue avec le père, qui est complètement découragé.
Twenty-Five Years Ago, Quebec Women Marched for Bread and Roses

Radio-Canada, 3 June 2020.
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Excerpt (in French)
Au printemps 1995, plus de 800 Québécoises marchent pendant dix jours pour lutter contre la pauvreté qui les afflige. Retour en archives sur cet événement d’envergure qui aura su faire entendre les revendications des femmes et leur aura apporté quelques gains.
Du pain et des roses pour changer les choses
Au Montréal ce soir le 26 mai 1995, la journaliste Line Pagé assiste au départ de la marche des femmes et nous parle de l’organisation de l’événement.